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BIAUFOND ET LE ROCHER DE L'AIGLE

Deux cygnes glissent sur les eaux calmes du petit lac artificiel formé par le barrage de Biaufond, à la frontière avec la France et celle entre les cantons de Neuchâtel et du Jura. L’endroit est encore bien tranquille en cette fin de matinée et seuls quelques randonneurs profitent des nombreux sentiers balisés partant d’ici.

Le printemps semble maintenant bien installé ; voici donc venu le moment de se lancer sur des parcours un peu plus exigeants physiquement, en préparation des randonnées en montagne de cet été. On décide donc de commencer la balade par sa partie la plus pentue, soit dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Petit répit le long d’un des bras du lac en direction de la combe de Biaufond, avant d’emprunter un étroit sentier grimpant sur la gauche vers Cerneux-Godat et le Rocher de l’Aigle. La pente est assez raide et on prend rapidement de l’altitude. Voici la cote 705 avant un changement de direction à 180 degrés. On poursuit, toujours en forêt et toujours en montée. C’est maintenant un large chemin récemment empierré au bout duquel un écriteau nous invite sur le sentier du Rocher de l’Aigle, beaucoup plus étroit.


De gros rochers semblent barrer le passage. On distingue cependant, dans l’ombre, un long escalier métallique permettant de franchir sans encombre cette barrière naturelle. Aucune difficulté, ni risque de vertige dans cette partie artificielle, sécurisée par une main courante. On parcourt quelques mètres plus tranquilles avant de trouver un nouvel escalier identique au précédent. Ce sera le dernier. Juste après, légèrement en dehors du sentier, sur la droite, voici le plus beau point de vue de cette balade. Le Rocher de l’Aigle culmine à 880 mètres. C’est un endroit idéal pour un pique-nique, si l’on fait toutefois attention à ne pas trop s’approcher d’un des bords qui se prolonge en un à pic vertigineux. Le plus dur est fait. On marche maintenant presque sur le plat, voire même en descente avant le pâturage qui va ouvrir sur la vaste clairière accueillant les quelques maisons du Cerneux-Godat. La table est dressée devant l’une d’elles, au soleil. Une famille s’apprête à y prendre l’apéritif et on résiste difficilement à l’envie de s’inviter au festin qui se prépare. On continue pourtant jusqu’au panneau d’entrée du hameau avant lequel le parcours bifurque sur la gauche pour filer entre deux maisons vers le bois en contrebas.


La descente commence, agréable et pas trop raide, sortant rapidement de la forêt. On aborde une ferme isolée, puis une autre, au gré d’un large chemin, passant enfin tout près d’une dernière maison juste avant de pénétrer à nouveau sous les arbres. On retrouve alors une sente, en rapide descente vers les ruines du Moulin de la Mort. On n’ira pas jusque-là afin d’éviter une remontée qui prolongerait trop cette balade. On suit plutôt la direction de Biaufond indiquée en jaune à une croisée. On pensait continuer sur le plat, voire en légère descente ; il faut déchanter, et accepter les quelques portions de sentier qui remontent, parfois assez raides, jusqu’à un large chemin facile et plutôt en descente.


Le dernier obstacle à franchir n’est pas naturel : un petit ruisseau s’est formé sous nos pieds suite à des coupes de bois ayant quelque peu saccagé la région. On évite de se mouiller les pieds grâce à nos grosses chaussures et on boucle ce parcours jurassien au sec, le long du lac retrouvé.


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